Sur le coin d’une table – ovale -, il prit la plume. Rien à dire. Rien si ce n’est le plaisir de coucher à nouveau sur le papier quelques mots, un rien de langue, après tant de temps sans leur contact. Tant de temps où le temps lui avait manqué, où l’envie même lui avait fait défaut. À quoi bon ? À quoi bon, alors ? Et à quoi bon, maintenant, après tout ? À la joie, bon, simplement. Quelques secondes d’évasion. Le temps d’un rêve. Il reposa la plume. Fût-ce bon à quelque chose ? Oh, oui !
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